64ème Platine : Green Lantern

Après l’univers très « bleu » de Tron, passons à un univers vert, celui de Green Lantern.

Sorti 1 mois avant le film en France, il se situe chronologiquement après celui-ci pour nous ammener dans d’autres univers et secret du Green Lantern Corps.

Dans la lignée d’un God of War mais utilisant le pouvoir de l’anneau pour oxire ses ennemis, voyons comment s’en sort notre jeune recrue.

Ca ne peut pas être aussi naze que le film ? si ?

Je vais vous rassurer tout de suite… non le jeu n’est pas aussi pourri que le film. C’est même un jeu pas trop mal.

L’histoire prend place après le film et vous fera rencontrer le fils de l’ex-porteur de l’anneau qui vous l’a confié avant de mourir (scénar du film).

Mais au moment des embrassades, des Manhunters, robots n’ayant que pour fonction de détruire la Green Lantern Corps, surgissent sur Oa, la planète mère des Green Lantern.

Va s’en suivre des bastons à répétitions pour anéantir les Manhunters mais surtout, pour récupérer la lumière jaune de la peur et la lumière violette de l’amour… Ahhhh ! C’est beau ! 

Aider de vos 2 plus proches compagnons (sur les 7200 soldats référencés dernièrement…) Sinestro et Kilowog, vous devrez faire face à des ennemis mécaniques tout au long de l’histoire. Actions, trahison… tout ce qu’il faut pour faire une bonne histoire, mais franchement, ça casse pas des briques.

Tout comme bon « Hack and Slash » qui se respecte, vous aurez droit à vos scènes de bourre piffes, de résolutions d’enigmes et d’exploration. Green Lantern : La révolte des Manhunters se paye même le luxe de proposer quelques niveaux façon « Shoot Them Up ». Vous me direz, normal vu le personnage.

Et en plus vous pouvez jouer accompagné d’un autre joueur. L’écran ne se scindant pas à la façon des jeux Lego en multi, il vous faudra toujours rester l’un avec l’autre comme à la bonne vieille époque des Golden Axe et autre Gauntlet. 

Les décors sont bien modélisés mais peu de choses sont réellement destructibles. C’est la caméra automatique qui vous conduira dans votre quète à l’instar de God of War. Ne pensez donc pas une seconde à pouvoir tourner l’angle de vision à volonté.

Les personnage sont vraiment bien réalisés mais malheureusement, le bestiaire n’est pas très fourni. On a vraiment l’impression de toujours casser les dents aux mêmes robots.

Au fur et à mesure de votre avancée, vous récolterez automatiquement, par le scénario, de nouvelles aptitudes pour contrer vos ennemis. Armes très « humaines ». Batte de baseball, Enclume, Pistons de moteur ou encore Scie circulaire. Mais ce n’est pas tout. Comme tout jeu de bourrin, vous récupérerez des points d’XP en tuant vos ennemis. Points qui vous permettront d’acheter des améliorations et de nouveaux gadgets plus déments les uns que les autres.

Au niveau des trophées :

Le Platine (assez réussi) :

Une bonne dizaine d’heures pour venir à bout de ce précieux. 1 seule partie pourra suffire si vous commencer le jeu en difficulté la plus élevé « Chevalier d’Emeraude ». Le jeu n’est vraiment pas compliqué et les derniers trophées vous demanderont un peu de farming.

Difficulté… 3/10

Parmi les trophées à obtenir, vous aurez droit à du « Battez 20 ennemis avec telle arme », « 20 avec celle-ci », « Achetez toutes les améliorations », « Récoltez les 9 météorites vertes », « Terminez une mission en mode coopératif », « Etourdissez 10 fois votre Green Lantern » ou encore « Réalisez un combo de 99 coups ».

D’ailleurs, revenons rapidos sur ces 2 derniers trophées.

• « Etourdissez votre Green Lantern » : Un peu inutile à vrai dire mais obligatoire. Vous devrez vous placer à un endroit sans personne puis tournoyer votre stick L dans le sens que vous voulez. Ça aura pour effet de faire tourner sur lui même votre Green Lantern et il perdra légèrement l’équilibre. Renouveler l’opération 10 fois.

• « Réalisez un combo de 99 coups » : Pour celui-ci il existe des videos sur le net pour voir comment le réaliser… mais moi j’ai fais encore plus simple. J’ai profiter d’un des nombreux bugs du jeu. Un ennemi marchait sur place sans rien faire, sans riposter et surtout sans mourrir. Je lui ai donc mis 99 tatanes dans sa face. 

Le seul trophée qui pourrait vous géner serait celui de terminer avec la plus grosse difficulté car 2 ou 3 boss sont vraiment pénibles. Mais la aussi, petite astuce. Si vous bloquer sur un boss, no problemo, prenez votre 2ème manette puis incarnez l’autre joueur et laissez le vivre sa vie. Si vous mourrez, vous réapparaitrez 10 secondes plus tard… et du coup fini les check point. Bon d’accord, si vous mourrez et que l’autre joueur aussi, c’est mort.

3 gros défauts à ce Green Lantern : La révolte des Manhunters.

• Le jeu possède 8 chapitres mais trop mal découpés. On se retrouve sur une planète durant des heures et on se dit que partie comme ça le jeu sera interminable… mais on s’aperçois une fois terminer la mission, qu’on vient de boucler 3 chapitres d’un coup.  :blink: Plutôt que d’avoir fais un univers par chapitre, ils ont décomposés le jeu en phases différentes. Ca surprend.
• Ensuite, le bestiaire pas assez renouvelé à mon gout. On a vraiment l’impression qu’il y à 5 ennemis différents dans tout le jeu sur les 23000 qu’on vient de bousiller.
• Enfin, les bugs. Trop présents. Entre caméra capricieuse et blocage de perso dans des murs et/ou objets et obligé de tout arrêter car impossible d’en sortir… A se demander si ils testent leur jeu.

Je finirais par une note positive. Green Lantern : La révolte des Manhunters n’est pas un mauvais jeu. Surtout que c’est une licence et lorsqu’on voit d’autres titres comme.. Iron Man 2 on se dit que ce Green Lantern est super. Les perso sont vraiment bien rendu, les idées d’armes sont sympas, le gameplay reste à apprivoiser et la gestion des armes/objets font penser à une usine à gaz au premier abord, mais ce jeu ne mérite pas ce mépris qu’il à reçu.

OK à 69 € c’est du foutage de tronche… mais comme 80 % des jeux actuels. Alors d’occaz, foncez, c’est un bon défouloir sans prise de tête, et jouable à 2.

Dispo dès à présent dans mes jeux à échanger dans ma nouvelle rubrique. 

En plein jour et dans la nuit noire,

Nul n’échappe à mon regard.

Suppôts du mal, craignez votre perte,

A la lumière de la Lanterne Verte !